dimanche 22 décembre 2013

Voir que les mignons
commencent à faire la ronde...
J'aime... pis j'y prends goût. 
C'est comme aller au magasin
Pis avoir juste à choisir
le plus appétissant des appétissants! 
Consommer le tout...
pis digérer le lendemain.

Plus envie d'appartenir
à personne...







mercredi 18 décembre 2013


Devenir ma partie latente
enveloppée de plumes
qui se consume à vouloir toucher le ciel.
Onduler doucement des hanches
en cambrant les reins juste pour dire...
Tirant les doigts de mes longs gants satinés
Montrant les dents... juste un peu
Suivre le beat...
jusqu'à ce que mort s'en suive








Beau bouffon que tu es!!!
(Pis c'est loin d'être méchant quand j'dis ça)
Avec des springs dans l'cul
tu r'voles partout
que t'en casse des vitres!

Nos bulles de bitchs
Les roteux toastés
Pis les Tuan steamés!
La madame Beaubien
Pis Yan qui regarde des grosses fesses
sur facebook... bin oui toé!

Éclipse boy...
Lany Barbie pis Devine Medusa
dans l'spaghetti qui colle.
D'la crème à péteux
Pour Mama nature pis moi!
Tes beaux totons,
Pis ton point noir...

Ça va me manquer...
un peu.
Je mens.


mardi 10 décembre 2013

Le coeur qui s'arrête le temps d'un souffle.
Rester de glace.
Pis regarder le temps qui file...
Me résigner dans ma peur
et plier l'échine
comme une fleur fânée
qui regarde sa tige ...

mercredi 4 décembre 2013

un crack head avec les pieds en frosted flakes
à force d'avoir couru après les cailloux
qui s'endort partout pis qui s'câlisse de toute
qui se bave dessus tellement qu'il est épuisé
 bin oué, ça existe.
Il sent le cul. Pas le cul «sexe», le cul, cul.
L'abusé de tout et abuseur de tous.
Bin non sont pas tous pareils...
Jte parle de celui qui a les pieds en frosted flake!
Fake oui, il sent le cul, la craque en croûte
Y'a les doigts noirs de cendre, de résine
Sa peau est grise pis ses yeux sont dans l'fin fond des orbites
On ressens une fin du monde en le regardant
Y'a le regard perdu à des millions d'années lumières du présent
Ground control to major Tom
Bin, y'a pu de réponses
Zombie de roche qu'il est devenu





vendredi 27 septembre 2013

La vie me galope devant la face
J’essaie d’la suivre
Comme je peux
Avec  mes gros débuts de cheveux blancs
Et ma peur de vivre…
De peur de mourir.

«Avancer toujours sans baisser l’échine»
Leitmotiv. Le miens.
Même si le corps fait mal
Même si l’âme me brûle
Parce que j’ai trop perdu mon temps
À attendre l’inattendu
Souhaitant qu’il me gicle un arc-en-ciel dans la face

Pour que le sourire naisse en moi.

dimanche 15 septembre 2013

Passer ses semaines entourées de gens
Qui demandent, quémandent
Se révoltent, se pleurent la vie
Se dégringolent la santé à grand coup de poffe
Tournent en rond sans prendre leurs médocs
Font des tours d’ambulance
L’allure est rapide
Un trash sans début ni fin
Tournent, sautent, rentrent et sortent de la danse
Ça stoolent, se crossent les uns les autres comme si de rien n’était
Ça s’embrassent maintenant pis demain un couteau dans le dos sera planté
Ça peut vivre toute une vie comme ça…

Toujours essoufflé qu’ils sont.

mercredi 7 août 2013

Faire d’la wouingne… c’est de marcher de bord en bord, de long en large sans fin pour faire passer l’ennuie, l’angoisse, les mauvaises pensées… Tsé ça vient d’la prison c’te mot là!  Y’en a plein qui font d’la wouingne parce que c long, plate pis décâlissant d’être en dedans. Aujourd’hui Romain y fait d’la wouigne pis moi aussi des fois j’en fais… pis même toi aussi jsuis certain! On fait d’la wouingne quand on a un trou à l’intérieur de l’âme pis que ça veut imploser. Tsé dans l’fond faire d’la wouigne , c’est d’essayer de pas se faire rattraper par ses gros méchants loups du garde-robe.

Fake té en train de me dire que Romain essaye de se sauver de lui-même?

C’t’en plein ça! pis en plus là il se parle tu’seul…  Aille t’as-tu une cigarette?

Nope

Ok d’abord...

Aille penses-tu que ça se conjugue faire de la wouingne?

Haha! bin oui je wouigne, tu wouignes pis Romain wouigne en verrat!

À tantôt…

À tantôt.
Bin oui j’prends des pellules! qu’a me dit. Pis ça me fait chier! Tsé si jlé prends pas, jcapote pis les démons d’l’enfer sortent de mon inconscient.   Y viennent torturer mon plexus solaire pis ça brûle en sale. Fake j’prends mes pellules. Pis j’farme ma yeule. Ma vie tourne autour de t’ça… mais des fois j’ai envie de tout câlisser ça là. De m’exploser la douleur une bonne fois pour toute. Tsé, j’ai l’cancer de l’âme, j’suis pourri par en dedans. J’te dis si tu voyais mon âme t’aurais sûrement mal au cœur. En tk moi, j’en ai mal au cœur. Qu’est-ce qui t’fais dire que j’en aurais mal au cœur de ton âme? Est quand même pas grouillante d’asticots? Que j’lui demande. Ouach câlisse que té dégueux avec tes vers! Qu’a me dit en riant. Non la p’tite, mon âme est pas grouillante d’asticot comme tu dis. Jte dirais qu’est tapissée de souvenir qui sentent la charogne. Pis la charogne ça pue tellement que tu vomis… bin mon âme cé ça! 

mardi 16 avril 2013

Vomir sa rage comme on vomit son souper




Vous avez réussi mes câlisses
Vous m’avez tout pris
Ma santé, mon âme, mes rêves, mon avenir
Ma vie, sacrament!
Toute en entier.
Du physique au psychique.
Vous l’avez roulée en boule pis crissée dans le feu
Allez-y, danser autour gang de trou d’cul
Pendant que je suis dans les braises
Mais je renais toujours de mes cendres
Et chaque fois plus en tabarnak après toute
Je deviendrai
Avec le temps
Instable Molotov
Remplie de rage
Éclatant
In your face!
Assholes and bitches.

Mon corps me fait souffrir
yé rouillé un brin dans l'frame.
Mes yeux voient la vie comme une aquarelle trop pâle
rien d'éclatant...
Juste le soleil qui m'agresse.
Mal de tête d'aiguilles plantées dans le cerveau.
Pis la bonne humeur du monde
qui m'irrite
au point de vouloir
leur câlisser une claque
là où ça fait mal.

Uppercut mental
mon esprit tourne sur lui-même.
J'essaie de ramasser ce qui reste
de mes petits morceaux de vie
écrasés par terre.
Et le vent qui emporte tout...
Et moi qui cours après
les restants de moi-même.



dimanche 14 avril 2013

Être nue.
Sans mon armure de résilience, rien.
Fukin’nada… Âme acide qui dilue mon restant d’identité
Ne plus vouloir entendre parler
Par peur de m’envoler avec les paroles.
Je ne suis pas folle.
Suis qu’un résultat d’une totalité vécue.
Me plonger dans le mutisme
Me lover de l’intérieur pour m’analyser
Freud de moi-même.
Rester dans mes secrets.
Dans mon néant tellement peuplé
Que je n’ai plus de temps pour vous.