vendredi 28 février 2014

Café Beyrouth 2

Souvent, le soldat d'artillerie la Gâchette passe nous voir pour nous reconnecter à la base.
Il fait jamais de sieste celui-là, il reste alerte comme un seul homme ...  En téka, nous autres on l'aime bin. On est un brin fourré là, parce qu'il s'est décâlisser le bodé en tombant d'un deuxième étage... Bin oui toé. y s'en venait réparer Farnande notre mini-tank qui arrête pas de jammer... on va rester à pied encore un boute yé sul cul avec un pneumothorax. Pis nous autre bin on attend qu'il revienne de l'infirmerie, on a pas le choix de rester près du campement . On a hâte en crisse de ressusciter Farnande parce qu'on a eu une permission. Les gars ont eu deux, trois jours!!! Pis moi, j'en ai eu cinq!  Enfin, un p'tit repos de guerrière. J'vais aller panser mes plaies à ma façon... pis les gars, eux, vont sûrement vâcher en lisant des revues cochones, en buvant du scotch pis en mangeant du kentuky.

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